De quand date ma passion pour le digital ?
Imaginez-vous au début des années 1990…
Un Atari 520 STE avec traitement de texte sur disquette 3.5 reçu pour noël. Une sorte de boitier magique sur lequel j’ai effectué mes premiers clics. Un véritable coup de foudre, comme un premier amour dont on n’arrivera finalement jamais enlever les images de sa tête.
Vint le temps du collège et mon adhésion aux cours optionnels sur les TIC. J’y découvre Internet en noir et blanc via une connexion AOL 56k (et ses bruits de modem tout droit sortis des pires films d’espionnage des années 80) des temps de chargement à faire rougir la plus lente des tortues mais un véritable émerveillement face à ce nouvel outil et toutes les perspectives qu'il offrait.
C’est donc tout naturellement que j’ai continué mon aventure numérique avec mon premier ordinateur Packard Bell avec internet au forfait 50h/mois. Certes la connexion se coupait quand mes parents décrochaient le téléphone mais cela n’annihilait en rien l’excitation de pouvoir rechercher des « pages perso » via Netscape et Lycos, véritables grands frères d’Internet Explorer et Google. Puis est arrivé Caramail, une nouvelle claque numérique avec un nombre incalculable d’heures passées à échanger avec de parfaits inconnus sur une pléiade de sujets. Avec le recul, ce fut probablement l’une des principales raisons qui m’ont poussé à en faire mon métier.
Oui j'assume être un « digital addict », cela fait partie intégrante de mon quotidien qu’il soit professionnel ou personnel. Ultra-connecté, pas un jour ne passe sans que je ne benchmark les nouvelles tendances ou assouvisse ma soif de nouvelles connaissances. Je suis ce fameux ami que l'on connait tous, celui qui parle à sa TV connectée, utilise des gifs à tout va dans ses conversations et qui a « déjà vu cette vidéo le mois dernier »
Contrairement à l’adage qui s’applique à d’autres domaines, ce qui rend fascinant le monde du digital c’est qu’il « sera mieux demain » et je me réjouis d’avance de passer pour un has-been auprès de mes futurs petits enfants qui m’expliqueront que « c’est pourtant simple papy, tu appuies ici sur ton bouton de manchette et tu demandes à l’hologramme qui en sort de te connecter au e-store de ton choix »
Bref, vous avez bien compris que je pourrais parler du digital des heures durant. Cela n'enlève pourtant en rien l’intérêt d'un échange en face à face. Et si on en discutait autour d'un café ?